Hypothèses

Hypothèse générale : rappel

Le processus de la fabrique des édifices publics municipaux villeurbannais est constituée de projets architecturaux, chacun de ces projets se situe toujours dans un temps court, le temps des acteurs, qui ont des motivations toujours spécifiques, mais en même temps, chacun de ces projets s’insère dans un temps long qui le dépasse. Pour les édifices publics municipaux aussi, il y a toujours de l’ordinaire dans le planifié et du planifié dans l’ordinaire.

Sous-hypothèse

L’acteur municipal, motivé à développer progressivement certaines fonctions du service public (ou obligé de le faire par l’État), s’adapte dans le même temps à des contraintes diverses (tissu urbain existant, projets de l’état pour la voirie, opportunités foncières, moyens financiers, etc.). C’est ce qui explique cette imbrication du planifié et du non planifié dans le processus d’élaboration de son parc d’édifices publics. Du même coup, ce processus permet de comprendre l’implantation parfois incongrue des édifices municipaux.

Méthode

Principe général

Modèle d’analyse de l’évolution de l’édifice public

On voit bien les relations entre les acteurs, les fonctions et les niveaux d’analyses morphologiques du tissu urbain, mais il manque le facteur temps, difficile à représenter de manière dynamique.

Analyse des dynamiques parcellaires et fonctionnelles à Cusset

Sources et méthodes documentaires

Références

• La méthode est proche de celle utilisée dans le cadre de l’ANR Alpage : https://alpage.huma-num.fr/
• Les cartographies réalisées sous SIG fonctionnent sur le même principe que celles mises en ligne par cet ANR : https://fnp.huma-num.fr/adws/app/9edf82be-5a25-11eb-91f3-dfc85aa511ba/
• Qui a donné lieu à cet ouvrage : http://www.puv-univ-paris8.org/nouveautes/paris-de-parcelles-en-pixels–9782842923648-0-567.html

Des sources archivistiques aux bases de données

La méthode repose sur l’analyse et le croisement de différentes sources de données publiques :

• des cartes historiques numérisées et géoréférencées ;
• quelques jeux de données scientifiques partagés par des chercheurs, soit en ligne, soit sous forme de CD-ROM associés à un écrit conservé en bibliothèque ;
• des bases de données, parfois géographiques, en Opendata, qui contiennent de nombreuses informations sur l’évolution des territoires ;
• des métadonnées archivistiques qui fournissent un certain de nombre de renseignements de base ;
• en complément, quelques fonds d’archives précis qui ont fait l’objet d’un dépouillement.

Cartes historiques interactives : vectorisation des contours et données

Vectorisation des contours > alignement des jeux de données d’archives déjà dépouillées

Restituer visuellement des informations invisibles sur les cartes historiques

Changer d’échelle d’analyse et articuler l’échelle métropolitaine et l’échelle très locale (parcelle)

Géoréférencement de cartes historiques

Analyser le territoire et le corpus par couches historiques

Prendre des repères sur les plans historiques

Récolter les données textuelles

Contextualiser et cadrer les comparaisons

Situer les données communales dans un contexte métropolitain et rendre compte visuellement de recherches existantes ou de séries de données disponibles.

Travail effectué pour l’exposition annuelle du Rize sur l’histoire de l’industrie textile à Villeurbanne

Entre industrie et artisanat des données

Traitement de données nationales ou européennes sous forme de scripts

Avantages :

• nécessaire pour traiter certaines données cadastrales (exemple : extraits de matrices cadastrales informatisées depuis 1990) ;
• traçabilité ;
• comparabilité et articulation des échelles ;
• reproductibilité ;
• possibilité de mises à jour ;
• partage et mise à disposition

Traitement manuel des sources locales

Avantages :

• nécessaire pour avoir certaines informations ;
• croisement entre sources nationales et sources locales ;
• disponibilité des données à des fins de gestion de l’information.